• Norme et création

    Jacques Delille, 1738-1813.

     

    Aucune école littéraire n'aura si scrupuleusement observé

    un mot d'ordre que les poètes français du 18ème  siècle.

    Leur langue de convention manifeste à chaque pas cette

    haine d'un « moi » authentique qui interviendrait dans le texte.

    Que reste-t-il de ces Delille, de ces Gilbert ? Rien !

    Est-ce à dire que le moi est aimable ?


  • Commentaires

    1
    Mercredi 2 Janvier 2008 à 08:26
    Pas forcément
    Les règles ne tuent pas la création lorsqu'elles peuvent donner lieu à un jeu : écrire une pièce de musique selon les règles de l'harmonie, jouer avec les formes littéraires et poétiques, ceci est un motif de création. En revanche, lorsque les règles posent en postulat la négation de l'ego, elles sont castratrices. C'est l'ego qui crée pour se faire plaisir...
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Mercredi 2 Janvier 2008 à 21:21
    Pas nécessairement
    celui de l'auteur en soi mais le moi qui offre les plus grandes possibilités d'identification. Ainsi que nous le démontre tous les jours les tabloïds les plus vendus. :-)
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :