•  Faut pas l'dire ?

    Ne pas regarder en face

    le racisme d'un certain nombre

    d'arabes, ou de noirs,

    ou de juifs, ou de banlieusards,

    peut sembler plus simple.


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  • J'écoute mieux depuis ici. Hi, hi.

     

    Comme la rivière,

    l'élève voudrait

    suivre son cours

    en restant dans son lit.


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  • Là, pas d'urgence perçue.

     

    La flemme oblige à

    hiérarchiser les urgences, à

    saisir le sens des phénomènes,

    car seul l'essentiel

    en viendra à bout.


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  • Massification, récente, de la population mondiale.La progression d'une sorte de monoculture dans l'humanité, qui par exemple ne se reconnaît plus dans la diversité des animaux et des plantes, est son poison interne. Claude Lévi-Strauss, Interview télévisée, 2004.

    Difficile d'identifier ce que j'aurais bien voulu refuser, au fond. Cependant il y a une question-boussole, en tout, que l'on ne devrait pas ignorer : de quoi cela me libère-t-il ? Or il me semble qu'aujourd'hui, c'est pas mal la société de masse qui fait écran à ce regard intérieur.

    Née au 19ème siècle, on n'y prête plus guère attention, mais Jeanne d'Arc ou Cyrano de Bergerac survivraient-ils dans un supermarché avec, en plus et pour tous :

    La série, c'est chouette avec les cathédrales de Monet, mais là ?les 4 heures quotidiennes de vulgarité télévisuelle, le plan d'épargne-logement, les t-shirts-jeans-unisexes, la psychanalyse qui formate le blabla d'immenses consensus cuculs, les solitudes juxtaposées dans des tours, le bronzing sur les plages du Maroc, la multitude de cadres-directeurs flexibles et bien-pensants qui jouent les courroies de transmission interchangeables entre les bosseurs et les vrais boss, les lois et assistantes sociales qui ont envahi ce qu'il reste des familles, la culture fastfood, le conformisme de la finance souveraine, l'enseignement de classes d'âges entières compris comme un service minimum, les voitures qui ont toutes la même gueule, comme les gratte-ciels de Kinshasa et de Beijing, l'anxiété générée par des normes aussi diffuses que surabondantes, l'épidémie d'enfants obèses, la perte de tout sentiment du sacré, les « médecines » parallèles, l'Etat-providence qui me décharge de ma responsabilité personnelle vis-à-vis des pauvres, mes gants qui n'existent qu'en taille unique, les profits qui traversent les mers plus vite que des missiles, la trivialité de la langue écrite ou parlée, les carottes qui ont partout le même (peu de) goût, le macramé obligatoire pour les vieux, la foule standard des experts cravatés qui mine de rien, nous conseillent de continuer d'épuiser la planète, de détourner le progrès de ses retombées les plus heureuses et de laisser exploser les inégalités.

    Ça juste dans un premier (re)jet, de quelques facettes inhérentes à notre monde post-industriel.


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  • Invention du monothéisme en la divinité d'Aton, il y a seulement 3'500 ans.Du moment qu'il y a un Dieu unique il y a la vérité,

    non moins exclusive. Puisqu'elle existe,

    ses adeptes la possèdent et les autres,

    forcément dans l'erreur, ont donc tort.

    Ils le leur feront bien voir !

    Moïse, Christ et Mahomet ont signé,

    mais le Bouddha, Zeus, Shiva et

    un certain nombre de gens raisonnables, l'ont refusé.


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