• Je le sais pourtant que je dois m'en tenir à l'écart - merde !

    Rimbaud, Harar, 1883

     

    Les Bouddhistes m'ont montré mon ego sous mon ego, mais avec toi c'est impérieux, urgent : on ne peut pas le supporter et tu le dis quand même. Salaud !

    Des fois, rien qu'une toute petite meute de mots : vain d'essayer de dormir avec tes « Un soir, j'ai assis <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Beauté">la Beauté</st1:PersonName> sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. » ou pire « En effet ils furent rois toute une matinée ». Merde, y faut que j'le dise, chier : archange de merde tu m'emmerdes !

    Et c'est que t'as 18 ou 19 ans pour me taper comme ça ! Tu agrippes ma vie, elle est parterre et tu me la fais voir. De la poussière d'individu, avec le magnifique dessous, impossible, mien pourtant.

    T'as vu après, hein : pas assez de fric, jamais posé, et en plus tu bazardes les diamants de tes incunables avec un « tout ça, c'était mes ratures ». Irréversible, superbement tu craches sur ton superbe. Tu te refuses rien !

    Ta ligne brisée de vie, on n'en a rien à foutre. Et puis, il est possible de la dire « ligne », alors il y a Charleville, Bruxelles, Harar, Marseille, un début, un oracle, une cassure et une fin, avec plein de lieux et d'explications entre les deux bouts. Ou alors « brisée » et je ne sais plus si l'amputation de ton vieux genou n'a vraiment rien à voir avec l'enfer de ta jeune saison.

    Bouquiner peut tuer.


  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Janvier 2009 à 11:59
    Tiens donc !
    Tiens donc, Rimbaud !
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