• Lourd, Berlin.

    La plus grande gare d'Europe.

     

    Je sors du Deutsche Oper à Charlottenbourg

    (bing : ascension de la Prusse)

    pour tomber sur la Kaiserstrasse (paf : le Saint-Empire).

    Je passe devant d'anciennes maisons bourgeoises,

    songe que l'homme qui promène son chien

    a une épouse qui a couché les enfants,

    et c'est 1933 (boing : peste brune et skinheads).

    Deutsche Oper.Je me rends à la Bismarckstrasse

    (vlan : les guerres de l'unité allemande et leur couronnement :

    celle de 1870), où je mange une pizza

    (toc : Vénétie autrichienne, axe avec Mussolini).

    Puis, je déambule le long de rues annonymes, ordonnées, grises

    (ding : la reconstruction, Heinrich Böll,

    Ouf, ma chambre.

    Schoendoerffer, Adenauer).

    Enfin un cabaret

    (papam : tous les films sur la montée du nazisme)où un être (chboing : les SA, l'émancipation homo, la love Parade)

    en longue robe

    velours fuchsia (blam : féminisme, Rosa Luxemburg)sombre, visage anguleux, savamment mal rasé,

    pose sa main sur la mienne : "

    What can I do for you, mein Schatz ? ".

    Saturé, je ferme les yeux et demande : " Ici, on est

    dans l'ex-Berlin-Est ou Ouest ? " (tatatata : guerre froide).


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